Qu’est-ce que la pommade Actifar® ?
Actifar® : pommade à la cortisone
Actifar® est une pommade à la cortisone utilisée pour soulager les affections inflammatoires de la peau et des muqueuses.
Actifar® est un médicament non stéroïdien à usage local indiqué en application sur la peau et les muqueuses.
Actifar® ne doit pas être utilisé pendant plus de 5 jours.
Actifar® : contre-indications
- Certains médicaments, notamment les corticoïdes, peuvent entraîner un effet indésirable appelé syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell. Cet effet est très rare mais nécessite une surveillance médicale étroite.
- Les personnes allergiques à l’un des composants de Actifar® ne doivent pas utiliser Actifar®.
- Actifar® est déconseillé chez les patients présentant une hypersensibilité à la cortisone ou à l’un des excipients présents dans la pommade. Il est également contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire.
- Actifar® est contre-indiqué chez les patients présentant un ulcère gastrique, duodénal ou rectal ouvert ou fermé (ulcère de l’estomac ou du duodénum), une hernie herniaire ou une colite ulcéreuse.
Actifar® : posologie
Actifar® est un médicament à usage local à appliquer sur la peau ou les muqueuses externes.
La posologie usuelle est de 2 applications par jour. Elle peut être augmentée ou diminuée en fonction de la réponse du patient à l’utilisation de Actifar®.
Le médecin prescrit Actifar® en fonction de la nature et de la sévérité de l’inflammation de la peau et des muqueuses.
- L’acide acétylsalicylique (AAS), le salicylate de bismuth et les sulfamides sont contre-indiqués dans la plupart des cas chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
- Les personnes ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, angine de poitrine) ou de maladie des reins ne doivent pas prendre Actifar®.
- Actifar® ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d’une hypersensibilité à la cortisone.
- Actifar® ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une hypersensibilité à l’un des composants de Actifar®.
- Actifar® est contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire, un ulcère gastrique ou duodénal ouvert ou fermé, une hernie herniaire ou une colite ulcéreuse.
- Actifar® n’est pas approprié pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 16 ans.
Actifar® : effets indésirables
En général, les effets indésirables de Actifar® sont peu fréquents. Ils sont le plus souvent de courte durée.
Les effets indésirables les plus courants sont :
- Démangeaisons.
- Eruption cutanée.
- Bronchospasme.
- Urticaire.
- Gêne ou douleur abdominale.
- Fatigue.
- Troubles digestifs (nausée, vomissements, diarrhée, constipation).
- Sécheresse de la bouche, bouche sèche.
- Insuffisance rénale.
Actifar® : comment l’utiliser ?
Actifar® est appliqué à la main ou à l’aide d’un coton-tige. Les pansements sont à changer tous les jours.
Le médecin prescrit Actifar® pour soulager les symptômes de certaines maladies inflammatoires, comme la dermatophytose ou l’eczéma. Il peut aussi être utilisé en traitement d’affections non inflammatoires comme l’acné ou le psoriasis par exemple.
L’utilisation d’Actifar® doit être strictement limitée à une durée limitée et les médecins doivent être informés de toute modification de la maladie et des symptômes afin de vérifier leur évolution.
Actifar® peut provoquer un effet indésirable appelé syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.
Actifar® : comment le conserver ?
Actifar® est à conserver à température ambiante entre 15 et 30°C.
Conservez ce médicament hors de la portée des enfants.
Actifar® : que faire en cas d’oubli ?
Si vous oubliez une dose, prenez-la le plus tôt possible. Continuez cependant à prendre la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous avez oublié plusieurs doses, votre médecin peut vous prescrire une dose d’entretien à la même heure chaque jour.
En cas de doute, parlez-en à votre médecin.
Actifar® : si j’en ai trop pris...
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez pris plus de pommade Actifar® que vous n’auriez dû
Les signes cliniques d’une surdose sont :
- Maux de tête.
- Douleur au niveau des articulations et des muscles.
- Troubles digestifs.
- Congestion nasale.
- Éruption cutanée.
- Douleur musculaire.
- Syndrome de sevrage.
- Diarrhée.
Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous constatez l’oubli. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée. Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la le plus tôt possible. Continuez toutefois à prendre la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous avez oublié plusieurs doses, votre médecin vous demandera de prendre une dose d’entretien à la même heure chaque jour.
Pour éviter des risques de surdosage, consultez toujours votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Dans le cas des effets indésirables décrits ci-dessous, consultez votre médecin ou votre pharmacien. Il peut s’agir d’un effet indésirable connu ou rare et sans gravité, et ils disparaissent généralement spontanément.
Vous trouverez ci-dessous la liste des effets indésirables susceptibles de survenir lors de l’utilisation de Actifar®.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
- Troubles digestifs (nausée, vomissement, diarrhée, constipation).
- Sécheresse de la peau. Effets indésirables pouvant toucher plus d’une personne sur 10.
- Inflammation de la langue et des lèvres.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
- Troubles du sommeil.
- Troubles des muscles et des articulations.
- Douleurs musculaires.
- Douleurs abdominales.
- Élévation des enzymes hépatiques : diminution de leur sécrétion. Si cette élévation se prolonge, votre médecin vous examinera de nouveau et il pourra éventuellement décider de changer de traitement et de prescrire des comprimés de Glucosamine-Sulphate pour les enlever.
- Inflammation des tissus mous.
Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
- Douleurs musculaires et articulaires inexpliquées.
- Mouvements anormaux.